Lumière sur les différents visages de bénévoles qui s’engagent au service de l’Eglise catholique qui est à Lyon. Rencontre avec Michel Billon, responsable du groupe œcuménique Caluire - Croix-Rousse - Presqu’île Nord depuis 2008.

 

Quelle est votre mission de bénévolat ? Depuis quand ?
J’étais engagé dans l’œcuménisme, depuis une dizaine d’années, dans ma paroisse, la paroisse Saint-Augustin - Sainte-Elisabeth. En 2008, je suis devenu responsable du groupe œcuménique Caluire - Croix-Rousse - Presqu’île Nord. Ce groupe est composé d’une vingtaine de personnes, qui se réunissent régulièrement, et organisent différents événements avec les communautés des autres confessions chrétiennes lors des temps forts de l’année liturgique et lors de la Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens.

Qu’est-ce qui vous a conduit à devenir bénévole ?
Le bénévolat m’a pris dès l’âge de 20 ans, à l’aumônerie de l’armée. Ensuite j’ai continué à être bénévole dans des structures associatives, religieuses ou non. J’ai eu de nombreux engagements en paroisse : préparation au mariage, association immobilière paroissiale..., et depuis quelques années préparation des funérailles.

Quels sont les apports personnels de cet engagement ?
Ca m’apporte beaucoup de travail ! Beaucoup de richesses également dans la connaissance des autres confessions chrétiennes. C’est une grande découverte pour moi. On s’aperçoit que dans ce domaine, l’évolution est très lente sur les plans doctrinal et théologique, alors qu’on arrive à un rapprochement et à des échanges beaucoup plus riches au niveau des contacts directs avec les membres des différentes Eglises chrétiennes. C’est également une grande joie de célébrer ensemble.

Que diriez-vous à des personnes qui seraient intéressées par le bénévolat ?
On reçoit autant que l’on donne, et parfois plus. Il faut s’engager dans des activités où l’on se sent à l’aise et que l’on fait avec plaisir. A partir du moment où cela devient une contrainte, on devient moins efficace. J’apprécie de pouvoir faire ces activités bénévoles sans être contraint par un horaire ou un salaire, tout en étant dans un mode de vie différent. Le relationnel est au cœur du bénévolat. Par ailleurs il est important que le bénévolat n’entame pas sur la vie familiale. Si l’on ne fait pas les choses ensemble, il faut au moins qu’elles soient bien comprises par l’autre.

Propos recueillis par l’équipe bénévolat

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