Lumière sur les différents visages de bénévoles qui s’engagent au service de l’Eglise catholique qui est à Lyon. Rencontre avec Denise Laurens-Berge, bénévole à la paroisse Saint-Pothin, à l’Association d’Aide à la Presse Paroissiale (AEPP) et au service diocésain de la communication, dans l’équipe jp.com (journaux paroissiaux).

 

Quelle est votre mission ?
En arrivant à Lyon, voici trois ans, j’ai répondu à un questionnaire sur les besoins de ma paroisse. J’ai choisi de rejoindre une équipe liturgique. Pendant de longues années la préparation de la liturgie a été le cœur du cœur de ma vie chrétienne et sociale. On y partage toute la vie de la paroisse et de son quartier à la lumière de l’Evangile.
Depuis dix ans je suis également bénévole de l’Association d’Aide à la Presse Paroissiale (AEPP). C’est une mission qui m’avait été proposée par le père curé qui désirait motiver une équipe pour faire « grandir » le bulletin paroissial et devenir « journal de Doyenné »… Belle aventure !
C’est au cours d’une Assemblée générale de l’AEPP que j’ai été invitée à participer à l’équipe de JP.COM par Michel Crabot, son responsable diocésain. J’y suis une des lectrices. Cette équipe édite chaque mois une newsletter, véritable maillage de nouvelles interactives des paroisses du diocèse.

Qu’est-ce qui a motivé votre engagement ?
En 2007, après la mort de mon mari, j’ai choisi de me rapprocher de mes enfants et petits-enfants et de m’installer à Lyon une grande partie de l’année. C’est une ville qui ne m’était pas complètement inconnue mais où j’avais à re-construire une vie quotidienne… en solitaire ! « faire la même chose mais autrement ».
L’appel à ce bénévolat m’est apparu comme une occasion de me réaliser sur une nouvelle route avec les mêmes repères. Etre veuve, c’est être un peu inconnue de soi-même, le rapport aux autres change et on ne sait plus bien ce que l’on est capable de faire. Dans ces missions de bénévolat j’ai découvert des facettes cachées de ma personnalité et de celle des autres.
C’est comme une « mise au monde … »

Que vous apporte cette expérience aux plans professionnel et/ou personnel ?
Sans hésiter, je dirais que cet engagement m’apporte l’occasion de créer des liens de solidarité avec ma communauté paroissiale et diocésaine, d’y apporter une contribution et de recevoir beaucoup… J’y rencontre des témoins dynamiques et la joie de travailler en m’amusant, de recevoir des conseils et des renseignements pertinents qui valorisent le temps offert. Car, disons-le simplement : rien n’est plus démobilisant pour un bénévole que le temps perdu ! En ce sens, l’appui des « instances dirigeantes » reste un critère de valorisation important, sinon premier.

Que diriez-vous à des personnes tentées par le bénévolat dans le diocèse ?
Pour moi le diocèse ressemble à un « grand champ à moissonner » alors j’ai envie de dire cette comptine que mes enfants fredonnent quelquefois à leurs enfants :
Le bonheur est dans le pré
Cours-y vite, cours-y vite
Le bonheur est dans le pré
Cours-y vite... il va filer !

Propos recueillis par Dominique Billiard, pour l’équipe bénévolat


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